Christophe Monzie : “On aurait pu jouer trois heures de plus, rien n’y aurait changé”

    Christophe Monzie est revenu sur la nouvelle défaite en championnat, la cinquième de rang et qui n’est pas imméritée vu ce qu’ont montré les Girondins surtout sur le plan offensif.

    « Cette défaite est logique. On s’attendait à quelque chose de plus douloureux peut-être. A ce niveau-là c’est une bonne surprise puisque les bordelais ont sorti une copie que je qualifierai de cohérente, avec plus d’implication, d’application, une bonne volonté évidente. Mais ces qualités à ce stade de l’épreuve et ce niveau ne suffisent pas. On a vu des bordelais plus impliqués que contre Angers, et vous me direz que ce n’était pas difficile de faire mieux. On a vu une équipe qui a ressorti les ballons à peu près proprement, même si j’ai trouvé qu’il y avait encore beaucoup de déchet technique. On a été aussi imprécis, et ce n’est pas nouveau, cela date du départ de Lukas Lerager, dans l’avant dernière passe. Et cela veut donc dire qu’on n’est pas précis au milieu du terrain. Le mal est arrivé du milieu parce que le seul but du match arrive sur une faute de Jaro Plasil sur Ikoné à 25m du but, qui ne s’imposait pas. Depuis très longtemps, ce n’est pas la révélation du siècle, on ne tient pas un ballon au milieu, et si on ne tient pas un ballon au milieu on ne peut pas avoir des occasions. Sous une apparence cohérente où Bordeaux n’a pas été mangé par Lille, il n’en est pas moins vrai qu’il n’y a pratiquement rien dans le domaine offensif : une seule occasion à la 58ème. Tant que tu auras un tel ratio offensivement, tu ne pourras pas gagner contre qui que ce soit en Ligue 1 […] Il faut aussi signaler que Lille était très loin de ces dernières sorties contre Paris et Nîmes. Et on aurait pu jouer trois heures de plus, rien n’y aurait changé ».

    ARL FM

    Retranscription Girondins4Ever