Christophe Monzie : “Il n’y a qu’à Bordeaux quand on l’entend que c’est assorti d’un carton rouge”

    Christophe Monzie, journaliste pour ARL, est revenu sur les décisions arbitrales contre les Girondins de Bordeaux en seconde partie de saison, et notamment la dernière avec l’expulsion de Vukasin Jovanovic.

    « Cette équipe, telle qu’elle est constituée, n’a pas les moyens de prendre le pari du jeu comme elle a essayé de le faire face à Lyon. Et en plus, tous les faits de jeu sans exception, sont défavorables à Bordeaux sur ces phases retour, comme rarement dans l’histoire du club. Sur la phase retour, il y a eu 10-11 fois des faits de jeu défavorables aux bordelais. On a perdu à Nice et à Paris sur des penalties imaginaires, d’autres fois sur un penalty que l’on siffle (à Saint-Etienne) mais qu’on ne siffle pas deux jours après lors du match entre la Juve et l’Ajax. Tout ça, on peut le dire. On gagne contre Marseille mais on perd Pablo sur une expulsion qu’il ne méritait pas, alors que c’est Mario Balotelli qui la méritait. Et on perd Vukasin Jovanovic sur un mot, un écart verbal. On entend ça dix fois sans un match. On l’entend à Paris, à Lyon, à Saint-Etienne, à Bordeaux. Mais il n’y a qu’à Bordeaux quand on l’entend que c’est assorti d’un carton rouge. Ce n’est pas pour excuser Vuka, mais quand on met trente secondes pour signaler qu’il y a un but hors-jeu… C’est le règlement, mais c’est fait en dépit du bon sens. Cette règle mérite d’être repensée. C’est quelque chose d’ubuesque de voir un juge de touche ne pas lever son drapeau sur un joueur qui est hors-jeu depuis 15 secondes… On ne va pas excuser Vuka, mais c’est le fait du match parce qu’à défaut de ne pas gagner ce match, on peut au moins ne pas le perdre. Mais face à la puissance de jeu des lyonnais, qui avaient fait en plus rentrer leurs artilleurs, et à 10 contre 11, tu n’avais plus les moyens mentaux et physique pour t’opposer aux déferlantes lyonnais ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever