Antony Thiodet a bien évidemment pour volonté, comme les Girondins de Bordeaux, que le Matmut Atlantique devienne vraiment LE stade du club au scapulaire. Le directeur “billetterie et hospitalités” détaille cependant les contraintes que cela représente au niveau des intervenants, qui se sont cependant montrés ouverts lors des premières rencontres.

« On a ouvert un chantier relatif au branding du stade, c’est-à-dire le mettre à nos couleurs. Ce stade a été construit pour l’Euro 2016, a été signé par des architectes de grand renom. Quand un architecte signe un monument comme celui-là, derrière il a un droit de regard sur son évolution. Tout ce qu’on a à entreprendre doit être validé par lui, mais pas seulement. La communauté urbaine aussi, qui reste propriétaire du stade. Et on a également SBA qui est l’exploitant, avec lequel nous avons un contrat de mise à disposition de l’enceinte, avec une règle qui prévaut, celle du clean stadium. A savoir que quand on n’est pas au stade, le stade doit être aussi neutre que possible. Aujourd’hui, chacun comprend la nécessité, pour l’avenir de ce stade et son attractivité, qu’il soit pleinement approprié par tous. On a déposé un dossier qui a été travaillé auprès des autorités compétentes, pour enclencher des choses immédiatement. Passer tous les sièges en bleu et un scapulaire en blanc, ce serait l’idéal, mais on risque de se heurter à la vision de l’architecte. Mais il y a quand même une marge de manœuvre, des choses à entreprendre, pour mettre du marine et blanc à l’intérieur du stade, et glisser astucieusement la signature de marque pour que vous vous l’appropriez ».

Retranscription Girondins4Ever

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