Antony Thiodet, directeur billetterie et hospitalités, s’est penché l’épineux sujet de l’accessibilité au stade au cours de la restitution de la consultation auprès des supporters. « On a investigué de manière plus profonde, on a fait deux enquêtes très précises sur les matches de Toulouse et de Marseille. Sur Toulouse, c’est normal qu’il n’y ait pas eu de problème, on était 15000 dans le stade. Pour Marseille, on était quand même 34000. Les enseignements ? 25% des supporters mettent moins de 30 minutes pour se rendre au stade. 68% mettent moins d’une heure. La difficulté c’est en en sortant. Quand on y va, évidemment, les flux sont plus étirés. Quand on sort, on sort tous en même temps. 21% des supporters n’ont que 30 minutes de trajet en sortant pour rentrer chez eux. 58% ont moins d’une heure de trajet. Vous allez me dire qu’une heure c’est quand même beaucoup. C’est à mettre en correspondance avec ce qui est constaté en moyenne en Ligue 1. En moyenne, les gens en Ligue 1 mettent 59 minutes pour aller au stade, et 1h05 pour partir du stade. Il semblerait donc qu’on soit en dessous de ce qui se passe en moyenne en Ligue 1. La situation ne serait donc pas aussi catastrophique qu’on l’évoque. Je ne suis pas en train de dire qu’on ne doive pas s’efforcer d’encore améliorer la situation, mais elle n’est pas si dramatique que ça. On a un potentiel en la matière, on a 8000 places à proximité immédiate de parking. Seuls deux clubs ont plus de parkings à proximité immédiate : Lyon à 10000 places mais pour un stade de 58000 places, et Lille 9500 places de parking pour un stade qui fait pratiquement 50000 places. On a aussi de gros atouts à faire valoir pour améliorer la situation sur ce champ. Mais nous ne pourrons pas trouver les solutions tout seul. On a besoin de l’adhésion des parties prenantes, et notamment de la puissance publique ».

Retranscription Girondins4Ever

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