Jérémie Janot : “J’ai aussi pris des roustes contre Bordeaux. Je me souviens également d’un but extraordinaire de Darcheville…”

    Saint-Etienne’s French goalkeeper Jeremie Janot throws the ball to a teammate during the French L1 football match Saint-Etienne vs Valenciennes at the Geoffroy Guichard Stadium, 16 December 2006 in Saint-Etienne. AFP PHOTO FRED DUFOUR (Photo by FRED DUFOUR / AFP)

    Nous avons demandé à Jérémie Janot de se souvenir de ses matches face aux Girondins de Bordeaux avec Saint-Etienne, et le moins que l’on puisse dire c’est que les souvenirs ont fusé.

    « J’ai un match où l’on fait 1-1 à Geoffroy-Guichard, où Bordeaux est champion. Pour nous, c’est le maintien, et je fais un gros match, je m’en souviens. Un bon moment. J’ai aussi souvenir d’un but exceptionnel de Dimitri Payet, où l’on mène 3-0. Cela part d’un de mes six mètres, je dégage sur Emmanuel Rivière. C’est quelque chose que l’on avait mis en place. On l’avait essayé à tout le monde, cela n’avait pas marché (rires). A la 90ème, cela avait marché et on marque dessus. Un super souvenir. J’ai aussi pris des roustes contre Bordeaux. Je me souviens également d’un but extraordinaire de Darcheville à Chaban-Delmas. Il me met une cacahuète, je crois de 35 mètres, je me souviens encore du bruit. Je ne revois le ballon que dans les filets. Connaissant Darcheville, je vais dire qu’il l’a fait exprès. Souvent, il y a des mecs qui mettent des patates ‘au hasard Balthazar’. Mais lui, c’était voulu ».

    Et bien sûr, on ne pouvait pas passer à côté de la question sur le chant entonné par le Virage Sud, avec Fahid Ben Khalfallah.

    « J’entends ça, on est mené 1-0. Je me retourne, je vois les mecs et je rigole avec eux. Franchement, si on avait mené 2-0, j’aurais laissé passer. Christophe Galtier m’aurait tué derrière mais je l’aurais fait car j’étais dans le délire. J’entendais tout, et je me disais que si je le faisais, c’était mémorable. Et en plus, dans le match, on perd 1-0, il y a le chant, et trois minutes après, il met une frappe que je boxe. Cela m’a traversé l’esprit. Si avait mené au score, j’aurais pu faire une roulade et la laisser passer. Je ne pouvais pas faire porter ça sur le travail de l’équipe ».

    Retrouvez l’intégralité de l’interview ICI, sur Girondins4Ever