Christophe Monzie : “Il avait la gueule en chou-fleur… Ce n’était surement pas un coup de mistral qui lui avait ouvert le nez”

    Christophe Monzie a évoqué ce carton rouge reçu par Pablo Castro après une charge sur Mario Balotelli alors que l’attaquant italien lui avait asséné un coup qui lui a cassé le nez.

    « Cette soirée aurait pu être parfaite si et seulement si n’avait pas été expulsé. Monsieur Ben El Hadj a mis un carton jaune ahurissant, il n’y a pas d’autre mot, avant qu’il revienne sur le terrain alors qu’il avait la gueule en chou-fleur… Ce n’était surement pas un coup de mistral qui lui avait ouvert le nez. Et ensuite parce qu’il lui met le carton rouge, parce qu’il met un coup d’épaule à Balotelli qui en rajoute. Sans Mario Balotelli, pendant 70 minutes on a vu un match d’hommes, un match correct et disputé dans un bon esprit… Dès qu’il est rentré sur le terrain, c’est devenu le foutoir et c’est parti en live. Il va falloir qu’on se penche quand même, et notamment l’arbitrage français, sur ça, et qu’on arrête de sanctionner les conséquences au lieu de sanctionner les causes. J’en ai marre de voir autant d’injustice, j’en ai marre de voir des arbitres comme Monsieur Ben El Hadj qui n’a jamais été bon à Bordeaux, comme Monsieur Jochem l’année dernière lors de Bordeaux-Caen où il a sanctionné Paul Baysse au lieu de sanction Ivan Santini, qui a conduit le jour d’après à l’éviction de Jocelyn Gourvennec… J’en ai marre que malgré le VAR, qui devrait donner plus de justesse au jeu, plus d’impartialité et de transparence, au lieu de ça c’est exactement le contraire qui se produit. Depuis que les arbitres sont assistés par le VAR, c’est tout juste s’ils ne sont pas plus mauvais qu’avant. Et encore moins défendables. Au moins, avant, on disait que l’erreur était humaine, ils n’avaient pas vu les fautes, voilà… Maintenant, il y a deux postures. Il y a la posture qu’on a vue à Nice ou à Paris, où Bordeaux a perdu 1-0 sur des penalties imaginaires où l’arbitre revisionne l’action et s’enferre dans son erreur alors que l’évidence prouve qu’il n’y avait non seulement pas faute, mais à Nice qu’en plus ce n’était pas dans la surface. Ou il y a l’autre posture qui consiste à dire que dans la mesure où il n’y a rien eu dans l’oreillette, je ne recours pas à la vidéo. Pablo a demandé après le coup de coude de Balotelli, qui lui a brisé le nez, à ce que le VAR soit visionné. Jamais Monsieur Ben El Hadj n’a voulu le faire. Pourquoi ? Il faut que les arbitres ne nagent plus dans cette paranoïa qui consiste à dire qu’à partir du moment où la demande de VAR arrive du banc de touche ou des joueurs, c’est forcément un mensonge ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever