Jocelyn Gourvennec : “À partir du moment où il a été écarté huit mois après, ce n’était plus pareil”

    Jean-Louis Triaud

    Jocelyn Gourvennec n’a pas eu le temps de vivre la vente des Girondins de Bordeaux, même si cela se pressentait de plus en plus lorsqu’il était encore en poste. L’ancien entraineur bordelais revient sur ce tournant pour les Girondins. “Quand j’ai signé à Bordeaux, c’était pour franchir un palier et aussi avoir une bonne relation avec mon président. Elle est fondamentale. J’ai tout de suite eu un super feeling avec monsieur Triaud. À partir du moment où il a été écarté huit mois après, ce n’était plus pareil. Même si la relation était bonne avec monsieur Martin, la donne a changé. J’avais conscience et connaissance au fur et à mesure qu’il y allait avoir une transition. Il y a eu un avant et un après pour moi, et pour le club, car monsieur Triaud représentait une autorité, un point d’ancrage fort pour les Girondins […] Ça fonctionnait bien. On peut toujours améliorer les choses. Après, un actionnaire prend les décisions qu’il souhaite pour son entreprise”.

    Sud Ouest