Au sortir du match face à Guingamp, Benoit Costil avait demandé à présent de jouer pour la fin de saison, de retrouver de l’insouciance. Le coach des Girondins de Bordeaux, Eric Bédouet, a expliqué que tout n’était pas si simple.

« Il a raison sur le fait qu’il faille se lâcher. Il y a des choses qu’on fait très bien, il ne faut pas croire. On est à un nombre incalculable de matches joués aussi, cela rentre en compte. La première partie de championnat, jusqu’en décembre a été plutôt bien, avec les qualifications en Coupe d’Europe. Après, il y a eu cette non-qualification, mais cela a fait du bien à tout le monde, cela a permis aux jeunes de progresser. Ils ont vu ce que c’était. On a perdu des points en championnat, mais cela leur a permis d’évoluer à un autre niveau. Et là, la seconde partie est complètement différente. On a des passages dans le match très bien, il y a de très belles choses de faire, il ne faut pas tout critiquer non plus. Et il y a des choses moins bien. C’est sur ça qu’il faut vraiment insister Ce sont des détails. C’est d’avoir confiance dans son jeu, dans sa technique, on passera ça, mais il faut enchaîner sur une série […] Un peu de folie, tout ça… Mais ça ne se fait pas comme ça, tout n’arrive pas en même temps. Il faut procéder par ordre. Il faut déjà bien défendre. Quand on va à l’extérieur, il faut déjà bien défendre, être très sérieux. Et on voit l’Atlético Madrid comment ils jouent… Ce sont des exemples curieux, cela va parfois à l’encontre de ce qu’on recherche avec certaines équipes, où cela joue énormément, où ce n’est que de la technique. Là, on s’aperçoit que dans le haut niveau, le physique prend un part très importante. En France, cela devient très compliqué pour les équipes qui pratiquent ce genre de football ».

Retranscription Girondins4Ever

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