Florian Brunet : “Il y a des fautes de com’. Dire que Yacine Adli est une tête d’affiche, un grand coup…”

    bandicam 2019-02-08 16-32-51-323

     

    Florian Brunet s’est exprimé sur le mercato hivernal des Girondins de Bordeaux, même s’il est évidemment encore trop tôt pour tirer des conclusions.

    « C’est trop tôt pour dire que ce mercato est réussi. En tout cas, il y a des fautes de com’. Dire que Yacine Adli est une tête d’affiche, un grand coup… Dire le matin qu’on va faire un grand coup, et le soir, c’est Adli, et qu’à Bordeaux on ne voit pas ça tous les jours… Non, ça, c’est nul. Ça, je l’ai bien dit, c’’est n’importe quoi, on ne rend service à personne. Adli, vous lui mettez un melon comme ça, et le club vous le dévalorisez. Ce n’est certainement pas comme ça qu’il faut agir. Au contraire, il faut qu’on fasse tout pour valoriser le club. Par contre, quand on les voit sortir les crocs pour l’affaire Karamoh, ça, c’est bien, cela va dans le bon sens. On est dans la reconstruction d’un grand club, il faut recommencer par le début. Il faut remettre l’Institution, l’église au centre du village. Bordeaux est une grande famille, il ne faut pas qu’on perde la proximité avec ce club. Bordeaux n’est pas refermé sur lui-même, c’est un club familial, un club agréable à vivre et tout le monde le dit, tout le monde est marqué par Bordeaux. Maintenant, il faut sans doute aussi se professionnaliser et de temps en temps ce côté famille a des côtés pervers. Il faut y faire très attention. On a eu tendance par le passé, par notre gentillesse, à se faire avoir. On a tous en souvenir Marouane Chamakh, l’épisode Blanc… On nous dit que le club, parfois, prend des sanctions avant. Oui, mais enfin bon, Poko, il a fallu qu’on aille à l’entrainement pour qu’il soit mis sur la liste des transferts… L’autre Maazou, il a fallu qu’on aille à l’entrainement aussi. Je ne suis pas sûr que la décision fût aussi radicale si on n’était pas intervenu. C’est un côté paternaliste qui a été un moteur, mais il y a aussi des côtés pervers. Il ne faut pas qu’on perde notre côté famille, la proximité, mais il faut qu’on se durcisse un peu et surtout, il faut remettre l’Institution au-dessus de tout ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever