Eric Bédouet est revenu sur le match entre angevins et bordelais, qui a vu les bordelais l’emporter de justesse sur un but de Yann Karamoh en toute fin de rencontre. « Disons qu’on a eu la chance que l’on n’a pas eue contre Nice. À Nice, on mérite plus que de perdre 0-1, parce qu’on a eu les occasions et on aurait dû revenir. Là, on a eu affaire à une très belle équipe d’Angers, qu’on connaît bien. Elle allie le physique, l’engagement, au fait de bien jouer, de mettre la pression. Ça s’est joué sur un fait de jeu. La chance qu’on n’a pas eue à Nice, on l’a là […] Ils jouaient par des ballons assez longs, avec beaucoup de duels, ils nous ont mis en difficulté. Mais on a eu le mérite de ne pas lâcher, de se battre, de continuer jusqu’au bout. Les efforts ont été faits de partout, tous les joueurs se sont battus comme des guerriers, c’était ce qu’il fallait. Et avec nos armes qui ne sont pas celles-là, qui sont un peu différentes. Il fallait se battre, imposer aussi quelque chose de difficile à Angers au niveau de l’engagement sinon on se fait marcher dessus et on n’existe pas. On a eu cette vertu au moins de continuer, de se battre, jouer. On a moins joué en seconde mi-temps, j’aurais aimé qu’on joue un peu plus. On a beaucoup subi, mais c’est normal, Angers nous mettait la pression […] Il y a des choses qu’on ne peut pas expliquer. On le veut, les joueurs aussi, mais on ne peut pas l’expliquer, et on subit. C’est le football, il y a des moments où on est un peu comme ça ».

Retranscription Girondins4Ever

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