Frédéric Dehu revient sur les déclarations de Christophe Dugarry, et raconte comment ils se sont réconciliés

    Frédéric Dehu
    (Photo by MICHEL GANGNE / AFP)

    Il y a quelques temps, Christophe Dugarry déclarait qu’avec Frédéric Dehu, « avec lui, on était dans l’intimidation permanente : il ne pouvait pas me blairer, je ne pouvais pas le blairer non plus. On était dans la même zone,  donc on se fritait. C’était un combat mais ça ne servait à rien : il n’y avait pas  de vainqueur ! C’est né sur le terrain : il jouait alors à Lens. On se prend la  tête et à la fin du match, je vais le voir pour m’excuser. Et il m’envoie chier !  Il allait alors signer à Barcelone, donc je lui sors un truc du style ‘Bon  courage sur le banc de touche’. À partir de ce moment-là, c’était la guerre ».

    Interviewé par notre site sur ces déclarations, Frédéric Dehu est revenu sur cette relation avec l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux. Depuis, les relations se sont assagies, grâce une rencontre au golf notamment.

    « Disons que je pense que cela a été une image faite par rapport à nos caractères et nos personnalités durant nos carrières. Je vais vous raconter une belle anecdote. Christophe et moi-même avons une passion commune, le golf. Il s’est avéré qu’il y a un peu plus d’un an de cela, on s’est retrouvé à faire équipe dans une compétition de golf. C’était en toute sincérité la première fois que je revoyais Christophe en dehors du terrain. Figurez-vous que nous avons partagé cette partie du fait que nous faisions équipe ensemble. Cela s’est super bien passé car nous sommes des êtres intelligents et ce qu’il s’est passé sur le terrain, cela fait partie du passé. La preuve que nos personnalités ont su se réunir pour faire face à la difficulté de ce sport, et nous avons gagné la compétition (rires).

    Concernant cette citation, je ne me souviens pas du tout de ce moment-là. Vous savez, j’ai un caractère qui n’est certainement pas facile, mais je ne suis pas quelqu’un de rancunier. Cela démontre bien tout cela, car je n’avais aucun souvenir de ce moment. Comme l’on dit, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Nos comportements réciproques… Comme il l’a justement dit, nous étions dans la même zone, et avec des caractères bien affirmés, on s’est donné, rendu, et re-rendu des coups. D’année en année, il s’est instauré une sorte d’animosité footballistique. Rien de plus, maintenant, c’est comme ça, et puis c’est passé ».

    Retrouvez l’intégralité de l’interview ICI, sur Girondins4Ever, ou ci-dessous en audio.