Pour nos deux anciens entraîneurs, les structures sont insuffisantes dans le recrutement aux Girondins. Gustavo Poyet pense qu’« Ulrich Ramé, c’est un bon mec. Je ne veux pas parler de toutes les équipes françaises, mais je suis un peu surpris, la France est un peu derrière les autres pays en matière de recrutement. De système. Ce n’est pas non plus normal qu’il n’y ait que deux personnes au recrutement, c’est la partie la plus importante pour un entraîneur ».

 

Willy Sagnol explique lui que « souvent, les Présidents en France ne veulent pas de gros directeur sportif, parce qu’ils veulent avoir un rapport avec l’entraineur. S’il y a un directeur sportif au milieu, souvent ça coupe la relation. A Bordeaux, la cellule recrutement quand j’y étais, au début ils étaient trois, puis après deux. Si tu es entraineur du PSG, que tu as 500 millions d’euros du budget, et que tu peux recruter qui tu veux, même si ta cellule recrutement est petite, ce n’est pas grave parce que tu vas acheter des joueurs que tu connais. Mais quand tu es Bordeaux, que tu n’as pas beaucoup d’argent, il faut aller voir les joueurs ! Il faut tourner dans le monde entier ! Et si tu n’es que deux ou trois, comment tu veux faire ?! Les mecs travaillaient bien attention, à l’époque il y avait Jérôme Bonnissel et Paul Marchioni, ils travaillaient très bien, mais ne voyaient que 15 matches par semaine. Ce n’est pas beaucoup ».

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