Guillermo Di Meola, le président du Proyecto Crecer, se rappelle du passage d’Emiliano Sala dans l’anti-chambre argentine des Girondins de Bordeaux avant de rejoindre la France et le Sud-Ouest. “Il est arrivé si jeune, à 15 ans. C’était encore un gamin. Au début, c’était difficile pour lui, et il s’est adapté. Et plus il s’adaptait, plus il grandissait en tant que joueur. Il a grandi avec nous, il vivait ici, il allait à l’école ici. Il a grandi devant nos yeux et on croyait en ses chances de devenir un joueur important. Mais on n’imaginait pas qu’il serait là où il en est aujourd’hui ! Il a gagné tout ça… Il a gardé le même football. Il n’a jamais eu un football éclatant, mais un football d’efforts, très physique, et surtout il est très humble. Ce n’est pas un joueur qui se prend pour un autre. Jusqu’où il ira ? La seule chose qui lui manque c’est d’être en sélection argentine. Il a travaillé pour ça, il le mérite et aujourd’hui il est au niveau des attaquants de la sélection”.

 

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