Le consultant Daniel Riolo s’est entretenu au sujet du match entre les Girondins et Copenhague, remporté par Bordeaux (0-1), malgré l’élimination en poules. « Tous les ans, on a ce genre d’histoire, avec des équipes qui regrettent, qui disent qu’elles étaient dans un groupe à leur portée, qu’on aurait pu faire mieux… Soit on se réveille trop tard, soit on oublie qu’on a six matches à jouer… On a toujours l’impression qu’on arrive avec un complexe de supériorité dans cette compétition. Or, non ! A chaque fois qu’il y a des équipes comme le Slavia et Limassol… C’est toujours la même chose, ce manque d’envie permanente. C’est toujours dans la réaction, où l’équipe française se dit qu’il faut faire le match, etc… A un moment, il va falloir quand même se décider à être bon du début à la fin, et vouloir aller plus loin. Ce n’est pas foncièrement une affaire de qualité de nos joueurs, c’est mentalement, c’est un état d’esprit […] Pour mériter ces matches-là à enjeu comme Copenhague-Bordeaux, les deux premiers il faut te faire chier, aller dans des endroits à la con, où tu as l’impression que c’est des matches en bois, que le stade est à moitié vide… Mais bouffe–les ces deux-trois matches pourris, parce que les deux derniers si ça se trouve ça va être super ! ».

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