Eric Bédouet : “On savait que décembre allait être terrible, d’autant plus qu’on n’a pas une équité au niveau des matches…”
Éric Bédouet a une nouvelle fois fait part de son mécontentement et de sa surprise au niveau de la différence de jours de récupération, entre les Girondins de Bordeaux et l’AS Saint-Etienne, les Verts ayant joué vendredi dernier, alors que pour Bordeaux ce fut dimanche soir.
« Je trouve ça curieux quand même. On s’est entraîné et préparé pour ça, notre préparation du mois de juillet a été faire pour préparer ça, en sachant qu’on n’avait pas un groupe très mature. On a des jeunes joueurs qu’il fallait préparer et lancer, ça on le savait. On a décidé de jouer le jeu en Coupe d’Europe, en allant vraiment au bout des choses. On savait qu’en jouant la Coupe d’Europe, on allait peut-être avoir de gros soucis, mais au moins les jeunes allaient s’épanouir, allaient progresser, et les autres joueurs aussi. C’était un choix qui a été fait, et validé, je trouvais ça très bien. Gustavo pareil, il était complètement d’accord, le club aussi. On a tout fait pour se qualifier. Après, il faut accepter, on savait que décembre allait être terrible. D’autant plus qu’on n’a pas une équité au niveau des matches. Je ne comprends pas que Saint-Etienne joue le vendredi. Je trouve ça curieux. Je n’ai rien contre Saint-Etienne, au contraire, c’est une équipe qu’on aime bien, avec les supporters etc… Mais pourquoi un match le vendredi ?! Pourquoi on accepte ça ? Ils pouvaient très bien jouer dimanche à la place d’une autre équipe. Ça, c’est des choses que je ne comprends pas. On ne va pas pleurer non plus, c’est fait, mais ce sont des choses qui sont quand même surprenantes, on ne doit pas avoir de choses comme ça. Il y a des équipes où on ne voit pas ça… […] Là, il faut récupérer au maximum. Il ne faut pas se dire qu’on ne va pas être bien, non, il n’y a aucune raison qu’on ne soit pas bien. Mais il faut un juste milieu, qu’on joue de la même façon, qu’on ait une période de récupération à peu près identique. Là il y a des différences, je ne sais pas à quoi c’est dû… ».