Eric Bédouet : “On essaye de regarder au travers des vidéos que propose notre analyste…”
Éric Bédouet est revenu rapidement sur ce Bordeaux-Paris, qui s’est terminé par un score de 2-2.
« On appelle ça des matches références (avec Lyon), des matches sur lesquels il faut s’appuyer, c’est vrai. Dans l’intensité qu’il faut mettre, la projection des actions, le côté défensif… Mais il y a eu des points négatifs aussi. Sur le second but que l’on prend, on fait une erreur, on ne doit pas se livrer comme ça, sans couverture derrière, ce n’est pas possible. On ne peut pas faire ça. Mais bon, on ne peut pas non plus tout réussir dans un match ».
Puis l’entraineur des Girondins de Bordeaux a expliqué la stratégie choisie contre le club de la capitale dimanche soir.
« Ce n’était pas un système figé, on pouvait jouer différemment. On essaye de regarder au travers des vidéos que propose notre analyste vidéo, toutes les actions dans lesquelles les parisiens ne sont pas bien, en danger, ou s’exprimaient moins bien. On s’est aperçu que souvent les équipes qui jouaient dans ce dispositif-là, avec des lignes assez serrées, avec peu d’espaces, pouvaient les gêner. On savait aussi que la moindre erreur se paye cash avec ce genre d’équipe. On l’a vu. Mais déjà, c’était un système qui pouvait les gêner. Maintenant, il y en a d’autres certainement, tout le monde a réfléchi à ça, jusqu’à présent personne n’avait réussi à prendre des points. Mais ça reste toujours aléatoire, si on manque de concentration dans certains moments on ne peut pas gagner. Ca demandait de l’exigence, c’est dur au niveau de la concentration. Eux ont l’habitude à tous les matches de jouer devant beaucoup de spectateurs aussi, ça ne les gêne pas et ça les motive au contraire. En plus, avec une exigence technique et de résultats à tous les matches… Nous aussi on essaye de faire ça, mais eux ont cette habitude des gros matches. Ça, ça aide quand ils jouent, ils peuvent à tout moment, s’ils veulent accélérer, gagner le match. On l’a vu, il y a eu des fulgurances, et là on ne peut pas faire grand-chose ».