Frédéric Dehu : “Je veux être optimiste, car je pense que Bordeaux doit faire partie des cinq clubs français”

    Joseph DaGrosa
    (Photo by NICOLAS TUCAT / AFP)

    S’il ne connait pas tous les tenants et aboutissants du rachat des Girondins de Bordeaux et des objectifs futurs de GACP, Frédéric Dehu voit d’un bon œil l’arrivée d’investisseurs étrangers en France.

    « On ne va pas se voiler la face. Aujourd’hui, on a un exemple en France, c’est le Paris Saint-Germain. Si les clubs français veulent rivaliser, ou du mois vivre voire survivre dans le championnat de France ou accéder à la Ligue Europa, ils seront dans l’obligation de passer par le rachat et forcément par des structures étrangères. On a pu le voir pour Marseille, Monaco, et cela risque d’être le cas pour d’autres clubs. Pour l’instant, il n’y a que Lyon qui arrive à survivre avec sa très bonne gestion. Je ne vois pas d’un point de vue négatif ce rachat. Cela va permettre au championnat de France d’avoir des moyens supplémentaires et de faire bonne figure dans des coupes européennes. Et puis que le coefficient UEFA augmente pour que le championnat français soit mieux reconnu qualitativement […] Je vais être sincère, aujourd’hui pour se positionner sur un avis favorable ou défavorable, il faut avoir les tenants et les aboutissants à savoir ce que compte faire les investisseurs. N’ayant pas toutes ces informations-là, c’est difficile de porter jugement. De toute manière je ne le vois que d’un aspect optimiste. Je pense que si ces personnes-là ont souhaité investir dans le club des Girondins, c’est que le club a déjà une bonne image, véhicule des valeurs et a un potentiel sportif qui peut permettre au club de revenir sur le devant de la scène. C’est surtout savoir les moyens qu’ils vont donner au club, l’aspect financier sur les années à venir. Et surtout de savoir si cela va déclencher quelque chose au club. Maintenant, personnellement, je ne connais pas ces informations. Je veux être optimiste, car je pense que Bordeaux doit faire partie des cinq clubs français qui permettent, chaque année, d’être présent dans les coupes européennes et de pouvoir rivaliser avec les autres championnats européens. Quand on voit les résultats malheureux des clubs français en Europe, ça attriste, et m’attriste. J’espère que via l’investissement de ces personnes, cela va permettre au club de faire venir des joueurs d’un certain calibre et de pouvoir obtenir des résultats qui sont meilleurs qu’actuellement pour pouvoir être sur le devant de la scène européenne comme le club a pu l’être à un certain moment ».

    Retrouvez l’intégralité de l’interview ICI, sur Girondins4Ever, ou en audio ci-dessous.