Christophe Monzie : “Si le Zénit gagne ses deux matches, si le vent du nord souffle dans le bon sens et si ma tante en avait…”
Christophe Monzie a donné son ressenti sur le match des Girondins de Bordeaux face au Slavia Prague, et plus globalement sur la compétition européenne.
« Pour trouver du sens à ce match, chez les éternels optimistes, on va dire que mathématiquement, si le Zénit gagne ses deux matches, si le vent du nord souffle dans le bon sens et si ma tante en avait, on a encore une petite chance de se qualifier. Mais d’abord pour ça, il faudrait gagner un match, chose qui ne nous est pas arrivée depuis 2013. C’était au mois d’octobre 2013, contre l’Apoël Nicosie, et encore à la 90ème minute, sur une tête de Carlos Henrique, cela commence à faire une éternité. Donc déjà, il faut gagner, ce qu’on n’a pas fait lors des quatre premiers matches, c’est pour ça qu’on a du mal à penser qu’on va le faire pour les deux derniers. Et ensuite, aller faire un crochet par Lourdes, et demander que les choses se goupillent dans le bon sens. On avait perdu ce match aller, c’est celui que Bordeaux a le plus raté dans cette phase de poule. Le 1-0 est très trompeur, Benoit Costil avait sorti trois gros arrêts, sinon la note aurait été beaucoup plus salée pour les bordelais, qui n’avaient pas joué. On a un tout petit point misérable, loin derrière les favoris de ce groupe. Maintenant, il faut lâcher les chevaux, et se dire pourquoi pas, pour se donner le droit d’aller jouer une finale à Copenhague le 13 décembre. Mais bon, je crois qu’il faut simplement gagner, il y a d’autres enjeu : gagner enfin un match de poule de Coupe d’Europe au Matmut, et gagner tout court parce qu’on est sur sept matches sans victoires […] Tu gagnes jeudi, tu reçois le PSG, puis Saint-Etienne en suivant… Gagner contre le Slavia, cela peut redonner une dynamique, mais si par contre tu trébuches encore une fois à la maison, on ne sera pas sorti de l’auberge… On est à quatre mois de compétition maintenant, Éric Bédouet et Ricardo réclament du temps. Le temps, les joueurs en ont eu, plus que de raison, maintenant les journées passent et le temps presse ».