Christophe Monzie : “A Guingamp, Bordeaux avait demandé la VAR sur ce penalty venu de nulle part, et on nous l’avait refusée”
Christophe Monzie est revenu sur le match nul des Girondins de Bordeaux à Dijon, ainsi que la série actuelle du club au scapulaire.
« Cela fait sept matches sans victoire, toutes compétitions confondues. Les dijonnais restaient sur une série impressionnante de défaites à domicile pourtant… Par définition, quand tu prends un point à l’extérieur, cela reste un bon point. Mais ce n’est que chez les 18ème, une équipe qui reste sur une série de 11 matches sans victoire. Pour moi, dans l’état actuel des choses, ce n’est pas suffisant. On fait du surplace, on est toujours dans le ventre mou, dans l’anonymat du classement. Et ce qui m’inquiète, c’est tout ces points perdus face à des équipes derrière nous, supposées être inférieures à nous. Parce que la liste commence à être très longue… Nîmes, Caen, Nice, et là on n’arrive pas à battre le barragiste. Certes, on n’a pas été aidés par les circonstances et le faits de jeu, cela fait quand même trois buts à l’extérieur que l’on refuse aux bordelais. Cette histoire de l’assistance vidéo, fait passer les joueurs d’un état de joie à un état de frustration, dont il est parfois difficile de se remettre quand on reprend le jeu immédiatement. Et c’est ce qu’il s’est produit en fin de match quand Benoit Costil a dû sortir deux ou trois arrêts… Tu as deux buts qu’on te refuse et derrière, ce match, tu peux le perdre. Heureusement, on a eu le bon goût de ne pas le perdre, alors qu’on méritait de le gagner. Je veux bien qu’on utilise la VAR, d’ailleurs sur le second but bordelais on peut penser effectivement que Sankharé était illicite. Mais il faut être quand même extrêmement perspicace pour voir François Kamano hors-jeu sur le premier but. J’espère qu’à l’avenir la VAR sera toute aussi perspicace que lorsqu’il s’agira de refuser des buts marqués par les adversaires. A Guingamp, les bordelais avaient demandé l’assistance de la VAR lorsqu’on avait sifflé ce penalty venu de nulle part, et on nous l’avait refusée […] Ce ne sont pas ces deux buts refusés qui inquiètent, tout de même. Bordeaux ne sait plus gagner un match et ne marque plus. C’est trop peu, il y a trop peu d’occasions, ils sont trop peu précis, et cela fait un mois que ça dure. Pour ne pas dire depuis le début de la saison ».