Ricardo a la réputation d’être un entraineur qui base son jeu sur une base défensive avant tout, c’était le cas lors de son premier passage en 2005 à Bordeaux. Le technicien brésilien aimerait aujourd’hui proposer du jeu avec l’équipe bordelaise. “Quand je suis arrivé à Bordeaux (en 2005), dans le vestiaire, il y avait beaucoup de doute. Et quand on a des doutes, ce n’est pas le meilleur entraîneur du monde qui va arranger ça. J’avais vu beaucoup de matches de la saison 2004-2005 avant de venir. Il y avait des bons joueurs, mais ils avaient failli chuter lors de la dernière journée (Bordeaux avait assuré son maintien à la 38e journée, contre l’OM, grâce à un match nul, 3-3). On avait beaucoup travaillé la partie défensive. On gagne à Marseille pour commencer (2-0). Les joueurs étaient très contents. On jouait bas et on contrait : il y avait une logique dans le jeu […] Gustavo Poyet (limogé en août) a bien travaillé. Il n’y avait pas de doute chez les joueurs. On défend bien mais on propose du jeu. Tous les entraîneurs parlent d’une équipe équilibrée, et c’est ce qu’on cherche : bien défendre et bien construire pour bien attaquer”.

Pour proposer du jeu, il faut diversifier énormément son jeu en attaque dès que possible. “Diversifier, c’est le mot que j’utilise ! Je demande la variation de jeu, c’est le minimum qui nous manque. Comment faire ça bien ? Il faut des automatismes. Pour le moment, on a des hauts et des bas. Il faut être proche du haut et oublier les bas. On est arrivés à faire le haut contre Lyon (1-1, le 3 novembre à Décines). Peut-être qu’ils avaient la tête à la Coupe d’Europe, mais on avait la possession, plus de frappes. Tout était pour nous”.

 

L’Equipe