Bixente Lizarazu : “J’en profite une nouvelle fois pour rassurer tout le monde : tout va bien pour moi, je ne me sens pas tout malade”

    Bixente Lizarazu

    Amateur de sports en tout genre, Bixente Lizarazu avait employé le terme de bigorexie pour qualifier son addiction aux sports. Un terme à prendre au second degré pour lui mais qui a souvent été repris au premier degré. Il raconte sa passion pour le sport et dans quel sens il faut entendre, dans son cas, le terme de bigorexie qui est le nom d’une maladie. “En fait j’avais découvert dans une revue spécialisée que la pratique intensive du sport, et notamment de sports d’endurance extrême type iron man ou triathlon, pouvait être considérée comme une maladie qu’on appelle la bigorexie. J’en parle dans mon bouquin avec humour, vraiment au deuxième degré, en blaguant. J’en reparle en interview, mais toujours avec ce côté décalé. Et d’un coup ça a été repris partout au premier degré. Via les médias et les réseaux sociaux, je suis devenu la personnalité qui dévoilait sa maladie. C’était indépendant de ma volonté et j’en profite une nouvelle fois pour rassurer tout le monde : tout va bien pour moi, je ne me sens pas tout malade. Non seulement je ne me sens pas malade mais je me sens très heureux, en continuant à faire du sport et en espérant pouvoir continuer à en faire longtemps. Ma pratique du sport, je considère qu’au contraire c’est une pratique qui est équilibrée et réfléchie, qui vise plus à prendre soin de mon corps, en adaptant ma pratique au temps qui passe. Ce qui est dangereux, dans le sport, c’est de tout le temps faire la même chose. Ce qui est dangereux c’est le sport de compétition, parce que tu pousses la machine au maximum”.

     

    Sud Ouest