Paul Bernardoni : “Dans le vélo, il y a sans doute d’avantage la notion de sacrifice pour l’autre que dans le foot”

    Paul Bernardoni

    Le gardien sous contrat avec les Girondins de Bordeaux, Paul Bernardoni, s’est confié dans Le Gruppetto sur ce qu’a de plus ou de moins le vélo que le foot, et en quoi le monde du football pourrait s’en inspirer. “Le vélo, bien entendu, c’est un travail d’équipe, car les équipiers vont la plupart du temps se déchaîner pour leurs leaders et c’est lui qui va conclure. Mais parfois on peut gagner tout seul, à l’image d’un Sylvain Chavanel ou d’un Thomas Voeckler qui partaient dans de longues échappées en solitaire. Dans le foot on ne peut pas vaincre tout seul, on a besoin d’être en équipe, entouré, d’être 11 au départ. Ce n’est pas un seul joueur qui te fait gagner un match. A l’inverse, dans le vélo, il y a sans doute d’avantage la notion de sacrifice pour l’autre comme Anthony Roux quand il se mue en équipier modèle de Thibaut Pinot malgré son potentiel ! Tandis que dans le foot, mine de rien, on aime bien être sur le devant de la scène. Le foot pourrait s’inspirer du vélo pour ça”. 

    Pour le monde du football, et certains de ses coéquipiers, le vélo peut être sujet à moqueries. Mais Paul explique que “ce qui est assez marrant c’est qu’au début je me faisais chambrer. Mais ils savent désormais que ça ne me fera rien, parce que, de toute façon, je continuerai à regarder le Tour de France ou le vélo en général. Et au final, pendant le dernier Tour de France, les mecs ont commencé à suivre ça un peu de loin. Ils me demandaient : “alors, grosse étape aujourd’hui ? Bardet, Alaphilippe, ça en est où aujourd’hui ?”. Et bien mine de rien, les mecs s’y sont intéressés”.

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