Joseph DaGrosa : “Le club a été fondé en 1881 et il existera encore dans 100 ans, alors que nous serons tous autour de cette table partis depuis longtemps”

    Joseph DaGrosa

    Beaucoup s’interrogent sur le temps que resteront les Américains à Bordeaux et qui peut-être une source d’inquiétude pour voir l’avenir du club sur le long terme. Joseph DaGrosa a tenté de rassuré ceux qui se montrent inquiet par cette vision à moyen terme. “Déjà, on parle de cinq ans, alors que j’ai évoqué publiquement cinq à dix ans. J’espère bien sûr qu’on restera plus longtemps que cinq ans, mais je ne veux pas que les gens soient déçus si on part au bout de sept ans alors que j’avais dit « de dix à quinze ans ». Dans la vie, il faut toujours gérer les attentes, mais mon espoir est qu’on soit là pour longtemps. Ceci étant dit, quelle que soit la durée où on sera là, on prendra soin du club. Le club a été fondé en 1881 et il existera encore dans 100 ans, alors que nous serons tous autour de cette table partis depuis longtemps. J’ai toujours répété que nous voulions laisser le club dans une meilleure forme qu’au moment où nous l’achetons. On est très confiant dans notre capacité à le faire”.

    Si cela venait à se confirmer qu’ils ne resteraient que 5 ans propriétaires des Girondins, il faudrait qu’ils puissent dégager des bénéfices très rapidement. “Non. C’est une fausse idée. Le marché des clubs de sport dans le monde est dicté par l’offre et la demande. L’offre est limitée. Il y a très peu de joyaux comme Bordeaux dans le monde. Mais il y a de plus en plus de capitaux, de milliardaires, de fonds d’investissement privés. Bordeaux est un joyau de la couronne, donc je ne me préoccupe pas de gagner de l’argent sur le court terme. C’est en gardant le club assez longtemps que les revenus se créeront. Il n’est absolument pas question de la valeur ou de la revente des joueurs. Bordeaux, c’est comme le Taj Mahal. Il va continuer à prendre de la valeur. Il faut juste attendre”.

     

    Le Parisien