Bernard Blaquart : “On ne joue pas au football pour s’emmerder”

    Bernard Blaquart

    Bernard Blaquart, l’entraineur du Nîmes Olympique, s’est longuement exprimé en conférence de presse après le match nul face aux Girondins de Bordeaux.

    « C’est un sentiment partagé. Bon, un match nul à Bordeaux, pour nous, c’est quand même un bon résultat. Compte tenu de la teneur du match, je pense que les joueurs ont des regrets. Ils se sentaient plus près de gagner ce match que de le perdre. Ce n’est pas un manque de réalisme, quand vous marquez trois buts à l’extérieur. On tape un poteau… Non… Il y a quelques petites erreurs défensives, quelques minutes où on prend l’eau. C’est déjà la deuxième fois qu’on démarre mal un début de seconde mi-temps. Je dirais qu’il y a un petit manque d’expérience, l’équipe est très jeune. Les joueurs ont tous entre 20 et 25 ans, on n’a pas toujours la maîtrise et l’expérience qu’il faudrait […] On a un début de calendrier très compliqué, mais le championnat, ce n’est peut-être pas là où vous croyez que vous allez prendre des points, que vous allez les prendre. C’est encourageant parce qu’on ne savait pas du tout où on allait dans ce championnat. Aujourd’hui, ce serait intéressant de savoir combien de matches de Ligue 1 il y avait chez nous, sur le terrain. Très, très peu… Une centaine, c’est le bout du monde, et après quatre journées. C’est encourageant, très encourageant. On montre jusqu’à présent que notre participation dans ce championnat est ‘logique’. On est bien, à notre place, et on a envie d’y rester […] On a des corrections défensives à apporter, mais je ne veux pas que ce soit au détriment du jeu offensif […] On est surpris de marquer autant, oui […] Les points, il faut qu’on les prenne quand on peut. Aujourd’hui, il y a peut-être moyen de prendre trois points, à Toulouse un point… Il faut qu’on ramasse des points […] A un moment donné on était en train de perdre ce match mais ce qui est rassurant quand on est entraineur, c’est que lorsqu’on est menés, on sait qu’on peut revenir. On sait qu’on peut prendre aussi d’autres buts, mais tant qu’il y a qu’un but d’écart, on sait que jusqu’au bout on peut revenir, c’est une force […] On ne joue pas au football pour s’emmerder. Pour gagner des matches, oui, mais aussi pour être libérés, heureux. Je voudrais qu’ils se libèrent encore plus, certains peuvent encore faire mieux. Je ne veux pas que la compétition les inhibe, que le résultat à tout prix les inhibe. Je veux vois des joueurs libérés, c’est ce qui m’intéresse. C’est comme ça que les joueurs expriment le mieux leur potentiel ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever