Dans sa Chronique “PROLONGATION“, Rachid Touazi a interpellé Christophe Dugarry, en la titrant “T’attends quoi Dugarry ?”. Le portrait de l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux est refait.

“Mais qu’est-ce qu’il attend Christophe Dugarry pour postuler à Bordeaux ? Les dirigeants cherchent un nouvel entraîneur. Après Gustavo Poyet, la piste Thierry Henry s’est refroidie et Nicolas de Tavernost, propriétaire des Girondins, après la première victoire contre Monaco (2-1), a déclaré « qu’il n’y aura pas de décision avant la semaine prochaine. Nous travaillons jour et nuit pour qu’il y ait le meilleur entraîneur possible à la tête des Girondins. Cela prend du temps, ce n’est pas commode, c’est difficile. Aujourd’hui tout est ouvert, je ne ferai pas de commentaire ». Mais pourquoi ne pensent-ils par à l’ancien attaquant bordelais Christophe Dugarry ? Pourquoi ne met-il pas son énorme compétence au service de son ancien club plutôt que de le tailler : « Je sais que ce club ne peut pas fonctionner comme en ce moment, il y a tout à reprendre. Tout est à refaire aux Girondins, tout est à reprendre, du début à la fin, en mettant de l’exigence à tous les niveaux, en arrêtant de mettre des personnes qui ne servent à rien. » Dans son rôle de consultant, donneur de leçons, Dugarry parle plus qu’il n’agit. De manière générale, tous les consultants agissent de la même manière : ils taillent quand ils n’aiment pas ou ils brossent dans le sens du poil lorsqu’ils parlent du copain du copain. Du copinage à tous les étages et dans les deux cas, ces consultants n’assistent jamais aux entraînements des équipes dont ils parlent. Pourtant, ils devraient essayer de prendre un sifflet et de diriger une séance d’entraînement. Une seule et ils réaliseront comme c’est difficile d’entraîner. Ils le savent puisqu’ils ont été joueurs mais ils l’ont oublié…”.

Le Courrier Picard