La situation aux Girondins de Bordeaux est complexe, entre les avis et les décisions d’M6, nuancées ou contrariées par le GACP, et le flou artistique dans ce rachat qui se profile… Nabil Djellit ne comprend pas ce que font les deux parties que sont M6 et GACP.

« Dans cette histoire, j’entends toutes les versions, chacun joue sa partition, on est en pleine opération d’instrumentalisation et de manipulation. Il n’y a ni gentils, ni méchants, et quand on reçoit des informations alors qu’on n’a rien demandé, c’est qu’on essaye de vous instrumentaliser. Ensuite, je pense qu’M6 essaye de soigner sa sortie. Sur les trois ou quatre dernières années, on n’a rien compris à ce qu’ils ont fait. Là, subitement, ils sont là, on les voit, le Président se met en avant… Ils veulent rejeter la responsabilité de l’échec d’Henry sur ceux qui arrivent après. On essaye de discréditer l’agent d’Henry aussi, je ne dis pas que c’est M6 mais peut-être les américains aussi. D’un autre côté, M6 veut subitement acheter un attaquant à 17 millions d’euros (Pedro), alors qu’ils s’en vont… Je ne comprends pas ».

Même chose pour Grégory Schneider.

« On a l’impression qu’il y a une espèce de lutte où M6 essaye de charger les américains, et où les américains essayent de charger M6, en coulisses. Parce que tout ça se fait en off avec des espèces de petits jeux… Or, normalement, si les américains rachètent le club, le nouveau patron s’installe dans le bureau… Le fait qu’il y ait de la friture sur la ligne, pour moi, montre que la vente n’est pas si claire ».

L’Equipe21

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