Eric Bédouet : “Il faut s’encourager et le principal c’est d’avoir des occasions, s’en créer c’est déjà bien”

    Nicolas De Préville

    Éric Bédouet s’est exprimé sur la Ligue Europa, qui est importante pour les Girondins de Bordeaux, d’autant plus qu’il ne reste qu’une marche pour accéder aux poules.

    « La qualification européenne, c’est très porteur, parce que jouer en Coupe d’Europe avec un groupe jeune comme ça… Ça va faire progresser tout le monde, c’est vraiment très bien. Mais attention, on va jusqu’en décembre à jouer comme ça tous les trois jours. C’est pour ça qu’il faut vraiment se poser les bonnes questions. Mais nous, on va tout faire pour se qualifier, mais tout. Mais je suis obligé de tenir compte du match du dimanche, tout le temps. On est obligé d’avoir recul par rapport à ça, tout est important. Le match de dimanche est très important, de jeudi prochain est très important aussi. Ce que je dis aux joueurs, c’est qu’on n’a pas commencé le 29 juin à travailler comme des malades pour se dire… On est à 0-0 pour l’instant, et on reçoit ».

     

    Bordeaux a semble t-il du mal à se procurer des occasions, en nombre. Est-ce un travail effectué par le staff depuis quelques jours, et pour les prochains ?

    « Le travail, c’est déjà de récupérer parce qu’on est revenu à 3-4 heures du matin de Belgique. On rejoue dimanche, ça va vite, et c’est la difficulté d’enchainer les matches tous les trois jours. Vendredi c’est de la récupération, samedi une petite mise en place légère. On ne peut pas beaucoup travailler dans ces périodes de trois jours […] Il faut arriver à trouver une bonne hauteur. Tout ce qu’ils ont fait contre La Gantoise, c’était bien. On était un peu bas, c’est tout. Il faut arriver à monter le bloc légèrement plus haut. On peut arriver à jouer comme ça, mais 10-15 mètres plus haut, c’est la même chose. Il faut arriver à le faire, mais ça c’est du travail. Avec Gustavo on avait essayé de le faire, de travailler cette chose-là. Ce n’est pas facile. C’est une question de situation. Souvent dans un match comme ça, on a quelques occasions, et il faut tuer le match ».

     

    Devant de nombreuses occasions ratées, notamment contre Toulouse, est-ce que cela peut affecter les joueurs ?

    « Oui, parce que forcément quand on rate une occasion comme à Toulouse, la première, c’est embêtant. Mais après, les joueurs sont habitués… Je n’insiste pas, là-dessus. Il faut se créer des occasions. On fait le maximum, et si on rate, on passe à autre chose. On a vécu ça dans notre carrière, des ratés, et cela fait partie du jeu. Il faut s’encourager et le principal c’est d’en avoir, s’en créer c’est déjà bien ».

    Retranscription Girondins4Ever

    https://www.facebook.com/girondins/videos/2024302887825111/