Jérôme Rothen a côtoyé Thierry Henry sur les terrains, notamment en Equipe de France. L’ancien parisien raconte que ‘Titi’ est un très grand passionné de football, et qu’il « regarde tous les matches mais depuis tout gamin. J’étais à Clairefontaine avec lui, et le week-end on allait jouer à Versailles ensemble, et il était à la recherche sans cesse des résultats, des statistiques. Il connaissait tout de A à Z, de la première à la seconde division, et tu n’avais pas les réseaux sociaux et les mêmes informations qu’aujourd’hui. J’ai commencé à Caen, lui à Monaco, on gardait des contacts et au bout de deux-trois mois il m’appelle en disant ‘c’est bien, fais ça, continue de faire ça, tu progresses là, je pense que tu vas venir jouer dans l’élite, ne t’en fais pas je regarde les matches, je vois tout’. Un malade le mec ! J’ai une relation particulière avec lui parce que ma première sélection, c’est lui que je remplace à Lens en 2003 et c’était un clin d’œil particulier. On s’est retrouvé souvent au bord du terrain quand il commentait la Premier League, à parler. Je voyais ce qu’il voulait faire, je savais très bien qu’il n’avait qu’une idée en tête : entrainer une équipe. La Coupe du Monde lui a fait énormément de bien, il a pu réfléchir, être proche des joueurs. Quand tu vois le discours des joueurs belges sur lui… Rien que pour les attaquants à Bordeaux. La faiblesse de Bordeaux est plus aujourd’hui dans la relation milieu-attaque qu’autre chose. Quand on te dit que Thierry Henry connait le football parfaitement, il regarde tous les championnats… Même les petits. Il va regarder des équipes de Chypre. Il connait par cœur ce qui se passe dans le football aujourd’hui ».

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