Éric Bédouet qui assure l’intérim pour la cinquième fois aux Girondins explique comment il fait pour remplacer au pied levé l’entraineur écarté. « C’est ce qui m’a aidé en tant qu’entraineur et préparateur physique, c’est d’avoir joué en professionnel, cette faculté d’adaptation à chaque fois. Quand j’étais joueur, j’ai vécu en 15 ans 20 entraineurs. Ca bougeait déjà aussi à mon époque (sourire) ». Ce match en Belgique face à une bonne équipe de La Gantoise ne sera pas une mince affaire vu le contexte mais il faudra y aller comme lors des rencontres précédentes. « Je ne veux pas mettre mon équipe dans une situation comme ça, donc je ne peux pas dire que mon équipe est en danger vu le contexte. Les équipes que l’on a rencontrées avant, elles n’étaient pas faciles à jouer. Il ne faut pas croire. Il faut y aller en Ukraine jouer, ce n’est pas simple. Toutes les équipes maintenant jouent très bien, ont des qualités offensives très, très bonnes ».

Les Girondins affrontent donc La Gantoise lors de ce match de barrages, la dernière marche avant d’accéder aux phases de groupe de la compétition. « C’est une très, très belle équipe. On avait joué contre La Gantoise il y a quelques années, en préparation. A cette époque-là, je pense qu’ils jouaient contre Lyon, et c’était très bien. Là, c’est pareil, j’ai regardé, et c’est une équipe bien organisée, il y a de très, très bons joueurs. Elle est bien équilibrée. Elle joue de plusieurs formes, mais elle joue avec des joueurs qui rentrent dans le dernier quart d’heure et qui peuvent faire la différence. C’est vraiment une équipe bien équilibrée, avec des qualités différentes dans chaque zone. Ça va être un adversaire difficile. Nous, en Coupe d’Europe, on n’a pas encore rencontré une équipe comme ça ».

 

Retranscription Girondins4Ever

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