À l’image de la dernière signature de Yassine Benrahou, les Girondins ont clairement mis l’accent sur la formation depuis quelque temps. Des joueurs comme Jules Koundé, Aurélien Tchouaméni ou encore Zaydou Youssouf sont également des produits de la formation bordelaise qui n’a jamais autant fait signer de contrats que maintenant comme l’explique Stéphane Martin. Signe de la bonne santé du centre de formation. « On avait dit à la fin de la saison dernière qu’on avait une très belle promotion sur les joueurs nés en 1999, 2000 et quelques 1998. Naturellement, on voulait les faire signer. C’est de plus en plus compétitif, de plus en plus dur. Il faut faire les contrats de plus en plus jeunes. Mais finalement, on s’aperçoit qu’on a gardé tous les joueurs qu’on souhaitait garder. Ils ont été tous très sollicités, mais à l’arrivée ils prolongent tous. Au-delà des aspects financiers, c’est aussi une reconnaissance vis-à-vis de la formation, de leurs formateurs, et une marque de respect vis-à-vis du club. Ils avaient tous des propositions financières très intéressantes, sur lesquelles on ne s’est pas aligné. On a fait des efforts avec des contrats pros sur des bons niveaux de salaire mais on ne s’est pas pour autant aligné sur les plus hautes propositions qu’ils ont pu avoir. C’est une grosse satisfaction. Cette année, c’est le record de signatures, Yassine est le septième. C’est une preuve de qualité de notre centre de formation. On est très fiers non seulement de former des bons joueurs mais en plus, j’insiste, de les garder parce que ce n’est pas si simple que ça. On sait qu’il y a des pays où on met moins l’accent sur la formation mais où par contre on ne se prive pas de prendre des joueurs en post-formation, de zapper l’étape formation, pour faire des propositions très conséquentes sur des joueurs de 18-19 ans en France. Cette année, on a réussi à tous les garder et c’est une vraie satisfaction ».