Cédric Anselin : “Au centre, il faut vraiment être fort psychologiquement, mais je n’ai jamais pensé à ne pas être pro”

    Chateau entrainement haillan
    Photo Carine Galli

    Cédric Anselin a reçu très jeune une proposition pour intégrer le centre de formation des Girondins de Bordeaux. Il se souvient de ses années au Haillan.

    « J’ai intégré le centre de formation des Girondins de Bordeaux en -17 ans nationaux. Il faut vraiment être fort psychologiquement, il y a une coupure familiale, vous intégrez un centre où vous ne connaissez pas tout le monde… Il y a 80 jeunes joueurs qui y sont, vous vous entraînez tous les jours. En plus de ça vous allez au collège, il y a les devoirs, l’obligation d’avoir une bonne moyenne… Par la suite, je suis passé de -17 nationaux à la réserve, National 2, avec comme entraîneur Gernot Rohr. Un entraineur allemand, très rigoureux, très demandeur. C’est là que j’ai commencé à apprendre et à me construire un petit peu un mental pour ne pas se faire marcher dessus, parce que le milieu du football est fait de ça. Il y a beaucoup de requins autour. C’est là où j’ai commencé à apprendre l’amplitude pour devenir professionnel […] Le mot ‘défaite’ n’est pas dans le vocabulaire, on n’en parle jamais. Il faut gagner à l’entrainement, gagner en match. Tu commences un peu à avoir la gagne. J’avais envie de passer ce palier, d’être professionnel parce que j’ai intégré le centre de formation dans cette optique. Je n’ai jamais pensé à ne pas être pro. J’avais aussi un peu cette arrogance, cette habilité de ne pas penser à l’échec. C’est comme si j’avais une force en moi, je savais très bien que j’allais devenir pro. On n’a pas été beaucoup à passer pro ».

    Slate

    Retranscription Girondins4Ever

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