Didier Sénac explique pourquoi il a fait le choix de rester aux Girondins alors que le club prenait la direction de la D2

    Senac Bordeaux

    En 1991-1992, Bordeaux remporte le titre de Division 2. A l’époque, Didier Sénac avait fait le choix de rester au club malgré la relégation. Il explique. “Je pouvais partir, j’avais pleins de clubs de l’élite qui me proposaient de venir, mais j’ai choisi de rester, ouais. Les jeunes étaient restés, Dugarry, Lizarazu, je me suis dit « merde, quand même ». J’avais envie de rester, il y avait les supporters, je me sentais bien à Bordeaux, ma famille aussi. Et puis on était descendus administrativement, on avait fini 7ème ou 8ème cette année là (NdR : 10ème). On avait quand même des joueurs, un stade, un public. On va remonter, c’est pas possible. On a motivé tout le monde, dès que les nouveaux joueurs arrivaient, on leur mettait un coup d’ambition […] On a fait des déplacements (il siffle). Libourne Saint Seurin… Perpignan… Rodez … mais on était tous convaincus qu’on avait une équipe pour remonter tout de suite. Que ce n’était pas la place du club”.

     

    D’autres cadres, comme lui, sont restés pour encadrer les nouveaux arrivants de l’époque. Est-ce que ça a été déterminant ? “Je pense oui, déjà pour faire venir de nouveaux joueurs. On a fait venir des mecs comme Thierry Fernier, le mec de Nantes, et ça a compté. C’était un joueur quand même important, et puis bon, tu viens à Bordeaux, quand même. T’arrives, tu vois les installations, le Haillan, le public, l’Histoire … bon. Et puis la mayonnaise a pris tout de suite”.

     

    En plus de revenir sur cette période, Didier Sénac s’est également exprimé sur le match qu’il l’a le plus marqué lors de ses 8 ans aux Girondins. “J’ai envie de dire le premier, ce Bordeaux-Laval. Ce n’est « que » Laval, mais j’arrive motivé et plein d’envie, avec quand même quelques doutes aussi. J’arrive, je joue, je marque, on gagne. C’est ce qui peut m’arriver de mieux. Si j’arrive et que je fais un flop sur le premier match, si avec le public ça se passe mal … ça a probablement été un match central dans le fait que je reste aussi longtemps, parce que je peux repartir dans l’anonymat à la fin du prêt”.

     

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