Gustavo Poyet : “Sur la première mi-temps, j’étais comme vous, je me disais ‘il n’y a pas de problème ici’”

    Gustavo Poyet et Taricco

    Gustavo Poyet est revenu sur son arrivée aux Girondins de Bordeaux et son premier match remporté à la maison face à Lyon, sans oublier le match précédant remportée par Eric Bédouet à Nantes.

    « L’idée contre Lyon, c’était de prendre les trois points, et ne pas jouer quelque chose de différent, avec un changement de système par exemple. J’ai essayé de chercher beaucoup d’informations, j’ai demandé beaucoup de choses au staff qui était déjà présent. Et j’ai beaucoup observé lors des entrainements, même beaucoup de vidéos. C’est comme ça que j’ai pris la décision de jouer comme on a joué, en contre-attaque, pour essayer de surprendre Lyon. Ce que j’ai bien aimé sur ce match-là, même si c’était seulement après une semaine d’entrainement, il y a eu beaucoup de joueurs qui ont tout de suite compris qu’il fallait jouer comme ça pour avoir plus de chances de gagner le match. Sur la première mi-temps, j’étais comme vous, je me disais ‘il n’y a pas de problème ici’ (rires). C’était incroyable.  Je parle aussi encore du match d’avant avec Éric (Bédouet). Ce match était peut-être beaucoup plus important que ce match face à Lyon, que le mien de match. Parce qu’en jouant Lyon après, si tu ne gagnes pas contre Nantes, cela change beaucoup de choses. Mais le premier objectif était d’essayer de faire des choses plus faciles, plus simples, puis de donner trois ou quatre informations pour faire les choses le plus facilement possible ».

     

    Puis le coach uruguayen tenta d’expliquer le fameux trou d’air de six rencontres sans gagner, expliquant que le mauvais déclic fut à la maison contre Nice.

    « Contre Marseille, je pense ce n’était pas mal quand même, même si on a perdu. C’était difficile pour Marseille de tuer le match. Mais c’est après Nice… Nice, c’est peut-être le match où on a le mieux joué. Quatre poteaux… On a fait 37 centres… Là, je pense que les joueurs, naturellement, ont fait ‘pff, non… On va rester au milieu de tableau’. Puis il y a eu des matches que je n’ai pas du tout aimé, surtout Monaco, et Rennes […] Face à Rennes, on a fait une ou deux erreurs que normalement on ne fait pas. A ce moment-là, chaque erreur, chaque petite chose qui se passait, c’était un but contre nous… Alors qu’après, même un pénalty à la dernière minute, Benoit l’arrêtait (sourire). Et cela change beaucoup les choses quand il y a de la confiance, à l’inverse de quand ça ne marche pas ».

     

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