Hugo Konongo : “J’ai commencé à découvrir les femmes et ça m’a beaucoup pénalisé”

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    Hugo Konongo. Ce nom vous est sans doute inconnu, mais il est passé par le centre de formation des Girondins de Bordeaux en 2007, pour le quitter en 2011. Il a accepté de répondre aux questions d’Actu Foot, un site d’actualité footballistique local. Aujourd’hui en D1 Bulgare dans le club de Tcherno More Varna, l’arrière gauche français s’apprête à jouer un match capital pour son équipe, car il pourra lui permettre de jouer la Ligue Europa l’année prochaine. Il revient sur ses jeunes années à Bordeaux.

     

    “Je suis arrivé aux Girondins de Bordeaux à l’âge de 15 ans au centre de formation et j’y suis resté jusqu’à mes 20 ans. Franchement, je ne regrette rien du tout au niveau de la qualité de l’entraînement, de la qualité du centre et de la qualité de vie qu’on avait. C’est un très bon centre !”.

     

    A la question si des joueurs de l’équipe première l’ont aidé lors de son passage à Bordeaux, il répond que “des jeunes professionnels nous donnaient des conseils. Lors de ma dernière année au club, je m’entraînais souvent avec eux. Aussi, certains redescendaient souvent avec l’équipe réserve. Il y avait Henri Saivet, Floyd Ayité, Grégory Sertic… Ils n’hésitaient pas à nous aider. Le temps nous a un peu séparé, mais quand on se voit c’est exactement comme avant”.

     

    Enfin, il parle de ce qui a causé la fin de son aventure bordelaise et sa difficulté à trouver de la stabilité.

    “Le problème, c’était moi… Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. J’ai eu l’occasion d’intégrer les pros mais je n’ai pas été sérieux. J’ai raté le train quand je pouvais y monter. J’ai commencé à découvrir le monde de la nuit, les femmes et ça m’a beaucoup pénalisé. J’étais moins performant sur le terrain. Je n’avais pas assez la volonté de passer ce cap, je pensais que tout était acquis. Même si j’ai mis du temps à comprendre mes échecs, aujourd’hui, j’ai assimilé”.