Gustavo Poyet : “Le seul endroit où ça n’a pas marché pour moi, c’est le Betis”

    Gustavo Poyet

    Gustavo Poyet est revenu sur son précédent échec en Espagne, qui lui valu le scepticisme de nombreuses personnes quant à sa capacité à redresser la barre. “Le seul endroit où ça n’a pas marché pour moi, c’est le Betis (en 2016). Là-bas, j’ai commis une erreur. Je n’ai pas cherché, avant d’arriver, à m’informer sur le contexte. Or c’était de la folie. On a fait match nul le premier match (0-0), à la fin on a été sifflés comme si on avait perdu 10-0. La mauvaise relation avec les supporters faisait beaucoup de mal à l’équipe. Et comme j’ai un peu de caractère, je l’ai dit. Mais on vit dans un monde où il faut être politiquement correct”.

    Un autre entraineur sud-américain fait parler de lui en Espagne avec son tempérament volcanique et sa langue bien pendue, Diego Simeone. “Mais on nous comparait seulement pour notre manière de vivre les matches. El Cholo est incroyable, unique, et on doit, nous, les entraîneurs, le remercier. Parce qu’il nous a donné la possibilité de faire quelque chose de différent. Quand il est arrivé à l’Atlético de Madrid, tout le monde voulait jouer comme Barcelone. Mais c’est possible si tu as l’entraîneur qu’avait Barcelone à l’époque et 300 à 400 millions par an, comme Manchester City aujourd’hui. Dans un club normal, ce n’est pas possible. El Cholo a démontré qu’avec une identité unique on peut aussi gagner le Championnat. Grâce à lui, tous les entraîneurs peuvent dire : on va faire les choses à ma manière”.

     

    L’Equipe