Gaëtan Huard : “Je ne pense pas que ce soit vraiment une saison réussie…”

    Gaëtan Huard

    Gaëtan Huard a fait son bilan de la saison 2017-2018 des Girondins de Bordeaux, qui terminent 6èmes de Ligue 1.

    « Je ne pense pas que ce soit vraiment une saison réussie. Sur le résultat final oui, puisque l’ambition était d’être en Europa Ligue, mais je pense que Bordeaux avait les moyens de se qualifier en Europa Ligue sans tours préliminaires. Pour parler du classement, si on prend les équipes, ce sont à peu près les budgets de Ligue 1 dans l’ordre. Mais pour Bordeaux, je pense sincèrement qu’il y avait mieux à faire parce qu’il y a quand même eu des coups de chaud, des coups de pression, ce n’était pas une nécessité. Après, je pense qu’il y a eu beaucoup de bouleversements dans l’effectif. Ça a bien marché au début, puis ça s’est un peu grippé, et ça a obligé à prendre des décisions au niveau du club sur le staff technique précédent […] Il faut retenir le classement, certes, mais je n’oublierai pas ce qu’il s’est passé aussi. Il y a quand même eu des moments où ça a été dur, avec une éviction d’un entraineur et de son staff, Jocelyn reste quelqu’un d’intéressant et d’important pour le football français. Il va rebondir. On a senti le club affecté de devoir prendre cette décision-là”.

     

    L’ancien gardien bordelais constate que les joueurs n’ont pas tout le temps répondu présent.

    « Il y a eu beaucoup l’effectif renouvelé et surtout avec beaucoup d’étrangers. C’est toujours un problème en début de saison pour la communication, surtout dans l’entrejeu. Et il y avait des jeunes, qui, heureusement, ont donné satisfaction, d’autres moins… On attendait beaucoup plus et ils n’ont pas su saisir leur chance parce qu’il y a eu l’effectif qui a tourné. Mais quand on te donne ta chance, il faut montrer. Quand tu n’es pas le titulaire indiscutable il faut montrer que tu peux répondre présent. Et il y a eu des joueurs qui n’ont pas démontré suffisamment de qualités et de constance. Je pense que c’est la constance dans la compétition de chaque joueur ».

     

    Marius Trésor ajoute que notamment, personne n’a su prendre le relais de Malcom quand ce dernier n”évoluait plus à un bon niveau.

    « On connaissait le fer de lance des Girondins, c’était Malcom, et dès qu’on a commencé à parler de lui pour le Mondial, on ne l’a plus vu. Il a redressé la tête en fin de saison, mais de janvier jusqu’à avril, c’était le désert total… Et après lui, il n’y avait pas quelqu’un pour prendre le relais ».

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever