Yannick Stopyra : “Il faudrait un concours de circonstances très négatif pour que l’équipe (TFC) soit reléguée”

    Yannick Stopyra

     

    L’actuel responsable de la cellule de recrutement aux Girondins, Yannick Stopyra, a joué à Toulouse dans les années 80. Il garde donc un œil attentif sur son ancien club, qui est actuellement très mal classé avant son déplacement à Bordeaux ce samedi. «Je suis toujours le TFC car c’est un club par lequel je suis passé et qui m’a fait l’honneur de m’inscrire sur une courte liste de noms qui ont marqué son histoire. Et au vu de la saison, je reste encore optimiste. Même si dans le pire des cas, ils sont en barrages, ils peuvent le faire. Aujourd’hui, tout est pensé pour qu’un club de L1 ne descende pas, comparé aux play-offs de L2. Il faudrait un concours de circonstances très négatif pour que l’équipe soit reléguée […] Certains clubs ne savent pas ce qu’est la survie. Il n’y a qu’à regarder ce que Dupraz a réussi à faire à Angers… Désormais, le TFC sait ce qu’il faut faire et ça, c’est un véritable avantage.»

     

    Est-ce qu’il y a des différences dans la formation entre les deux clubs ? «Toulouse a cet avantage d’avoir un centre de formation performant mais il y a une légère différence avec celui de Bordeaux. Déjà parce que Sadran gère tout quand ici on se pose la question d’un repreneur américain. Mais les jeunes sortent quand il y a des difficultés. C’est ce qu’il s’est passé pour nous avec Jules Koundé, un joueur avec une super mentalité qui est l’exemple même de la vocation d’un centre de formation, donc on peut s’attendre à la même chose à Toulouse. Ils ont notamment un avant-centre international de 17 ans, en provenance du Pôle espoirs de Châteauroux, que bientôt tout le monde voudra.»

     

    La Dépêche