Guillaume Hoarau : “À part Bordeaux et la Chine, j’ai pu soulever un trophée partout où je suis passé”

    Guillaume Hoarau parle

    Après le titre de champion de Suisse avec son club des Young Boys de Berne, Guillaume Hoarau a évoqué ce que représentait ce titre par rapport à ce qu’il a remporté avant. “On ne peut pas vraiment comparer. Avec le Havre, la fête a été grandiose mais on était déjà assuré du titre et de la montée à ce moment-là. Avec Paris, c’était fort aussi. Je marque et on gagne la Coupe de France. Chaque titre a son importance, mais celui-là est vraiment particulier. Arriver au top 32 ans après, c’est fort pour les Young Boys”. Il a remporté de nombreux trophées dans les nombreux clubs où il est passé mais il n’a remporté aucun titre lors de son passage à Bordeaux. “Après la folie médiatique que j’ai vécue à Paris, Berne me convient. Je ne pouvais pas mieux tomber, même si les gens diront toujours que c’est la Suisse, un petit championnat qui a moins d’intérêt. Moi, je fais mon travail. À part Bordeaux et la Chine, j’ai pu soulever un trophée partout où je suis passé. Peu importe la carrière, ce qui compte c’est de laisser une trace de son passage. Je veux encore marquer les esprits, ce n’est pas fini, avec l’espoir qui sait demain, de convaincre les Young Boys de faire une académie à la Réunion. Ce serait formidable”.

    Il n’a encore rien décidé sur son avenir mais semble vraiment marqué par la Suisse. “On n’est jamais sûr de rien en football. Ce qui est sûr, c’est que si j’avais connu la Suisse au moment où j’ai débuté ma carrière, je serais venu avant. Pour un jeune qui veut s’affirmer, c’est ce qu’il faut. Ici, si tu te fais remarquer, tu vas en Bundesliga ou en Angleterre. C’est un championnat qui demande à être développé encore plus afin qu’il soit vraiment reconnu”.

     

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