Mylaine Tarrieu : “Quand je suis arrivée je n’ai pas été surprise je savais ce qui m’attendait et franchement ça se passe bien”

    Mylaine Tarrieu

    Mylaine Tarrieu prêtée par l’Olympique Lyonnais jusqu’à la fin de la saison aux Girondins de Bordeaux revient sur ce choix pour retrouver du temps de jeu, un choix qui peut faire peur à certaines joueuses. “Peur, non, je savais ce que je voulais. Le plus important pour moi c’était de jouer de retrouver cette confiance qui avait un peu disparue, avoir du temps de jeu, retrouver le plaisir de jouer, enchaîner les matchs… […] Avant de signer j’avais déjà parlé avec le coach. Il m’avait fait part du projet et j’avais bien aimé. Quand je suis arrivée je n’ai pas été surprise je savais ce qui m’attendait et franchement ça se passe bien. Je suis heureuse à Bordeaux. Au-delà du fait que j’ai du temps de jeu et que j’ai retrouvé le plaisir de jouer, le groupe vit bien, on est solidaire, j’ai la confiance du coach et de mes coéquipières. Tout est réuni pour que je me sente bien et c’est le cas”.

    Le rythme aux Girondins est bien différent de ce qu’elle a connue à Lyon. “Il faut s’adapter. C’est vrai que par rapport aux horaires d’entrainement ici à 18h (NDLR : à l’OL les entraînements ont généralement lieu le matin) mais après ça ne m’a pas posé de problème parce que je savais. Quand tu signes, tu sais dans quelles conditions tu vas devoir travailler, que tout le monde n’est pas pro donc les horaires d’entrainement changent. Après ça ne nous empêche pas de faire de bonnes séances d’entrainement. Ça ne m’a pas du tout perturbée, je reste toujours professionnelle. Je travaille, je fais ce que je faisais à Lyon mes habitudes n’ont pas changé, je vais voir le kiné, je vais en soins quand j’en ressens le besoin”. Elle n’a en tout cas pas moins d’ambitions pour cette fin de saison avec les Girondins. “Au niveau du club c’est le maintien, pour le moment on est bien parti. Niveau personnel, je souhaite continuer à prendre du plaisir comme je le fais depuis janvier”.

     

    Kréyol diaspower