Didier Tholot : “J’ai conscience d’être un privilégié parce que j’ai toujours eu la chance incroyable de ne vivre que du football”

    Didier Tholot

    Didier Tholot, qui a décidé de relever le défi nancéien, à savoir tenter de sauver le club de la relégation en National, s’est exprimé sur son adaptation à son nouveau quotidien et à la région. “Pour tout vous dire, le sportif prend tout mon temps. Il y a beaucoup de choses à régler dans une période très courte, il faut le faire parce que l’accumulation de petits détails fait souvent la différence à l’arrivée. Ma femme est venue me voir trois-quatre jours, c’est tout. On n’a pas encore eu l’occasion de visiter. Mes journées, jusque-là, je les passe en Forêt de Haye et à l’hôtel. La seule chose que j’ai vraiment pu constater, c’est la sympathie des gens qui m’ont très bien accueilli. Pour le reste, je ne me fais aucun souci, je suis sûr qu’il y a tout pour se sentir bien à Nancy. J’aime vivre comme Monsieur Tout le Monde. Je suis issu d’un milieu ouvrier. Je ne suis pas déconnecté de la réalité, je sais comment vivent les gens, j’en parle souvent avec mes deux frères. J’ai conscience d’être un privilégié parce que j’ai toujours eu la chance incroyable de ne vivre que du football. C’est bien de l’avoir en tête, c’est même une aide précieuse pour gérer les bons comme les mauvais moments d’une carrière”.

    Cependant, il n’a encore pas décidé s’il continuerait l’aventure même si le maintien est au bout de la saison. “Chaque chose en son temps. Priorité absolue au match de vendredi, afin d’aller chercher ce maintien capital pour le club. On reparlera de tout ça plus tard, sachant qu’il y a toujours plusieurs paramètres qui entrent en ligne de compte. Je n’ai pas envie de jouer le maintien en L2 tous les ans […] Ça signifie simplement que je suis ambitieux et que je veux entraîner une équipe ambitieuse. Pour avancer, c’est important d’avoir des objectifs élevés et de mettre tous les atouts de son côté”.

     

    L’Est Républicain