Patrick Guillou s’est exprimé, en avant match, sur le bon retour de l’AS Saint-Etienne, avant cette rencontre face aux Girondins de Bordeuax.

« On a envie de re-goûter les matches comme Manchester, au Werder, toutes les épopées européennes de ces dernières années […] Dans cette dernière ligne droite, ils se sont donnés l’opportunité, les joueurs et Jean-Louis Gasset, d’être européens en fin de saison. Mais ça a été une saison turbulente, compliquée. On était à deux points du premier relégable à la trêve. Il y a eu certes un superbe recrutement, mais ensuite les joueurs ne se sont plus cachés. Il y a eu une succession de bons résultats et après de bons choix tactiques, la confiance est revenue, à l’image d’un Cabella qui ne s’est jamais caché […] Jean-Louis Gasset a su s’adapter aussi à la région, il apporté beaucoup de plaisir, il a retiré toute cette pression qui était sur l’ensemble des joueurs. Il y avait un impact, un traumatisme, on se rappelle de cette cruelle défaite face à Lyon, les joueurs étaient traumatisés. Il n’y avait pas beaucoup de jeu derrière, les joueurs se cachaient, et Jean-Louis Gasset a redonné une dynamique. Je me souviens de sa première conférence de presse à Guingamp où il avait tout de suite enlevé la pression à tout le club. Le club a retrouvé un bon rythme de croisière, dynamisé par cette série de bons résultats […] Ce n’est pas inespéré, parce que c’est le travail au quotidien qui a permis de jouer ce sprint final. Aujourd’hui, ce n’est que du plaisir, et Jean-Louis Gasset a aussi réussi à faire en sorte que le public s’identifie à son équipe, et à partir de ce moment-là c’est tout bonus pour tout le monde. A Saint-Etienne, le football c’est le cœur, le poumon de cette ville […] Le carnet d’adresses a permis à Jean-Louis Gasset de faire venir des joueurs qu’il avait connus en équipe de France, comme Debuchy et Ntep. Le recrutement a été performant, mis à part ce petit bémol Paul-Georges Ntep. Mais tous ces joueurs ont apporté un vrai plus. Quand je vois Mathieu Debuchy que j’ai côtoyé aux Girondins, le professionnalisme qu’il est capable d’amener à l’intérieur d’un groupe : chapeau ».

 

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