Patrick Guillou : “La complémentarité avec son jeune partenaire lui donne confiance”

    Pablo Castro

    Patrick Guillou qui avait connu Pablo Castro lors de son passage au Haillan quand Willy Sagnol était encore entraîneur, s’est souvenu des premiers pas du défenseur brésilien. « Ses débuts ne furent pas si mauvais. Il a joué tout de suite contre PSG (2- 2), puis Liverpool (1-1). Les étrangers mettent toujours un peu de temps à s’adapter. Il y a la barrière de la langue, le changement de nourriture, l’adaptation aux exigences d’un nouveau championnat… En outre, on jouait tous les trois jours. Cette fois, il n’a plus qu’un match par semaine ». 

     

    C’est un défenseur qui dégage quelque chose sur le plan athlétique. « Il dégage de la force, de la puissance. Il a des qualités indéniables, physiques, athlétiques, dans le jeu de tête. Il n’aime rien tant que les duels avec les joueurs robustes qui viennent se frotter à lui, se poster en point de fixation. C’est un peu plus compliqué quand il a affaire à un joueur qui fait des appels fuyants ».  La paire qu’il forme avec le jeune Jules Koundé est pour l’ancien entraineur adjoint est très complémentaire. « Bordeaux évolue avec un bloc médian assez bas. Il n’a donc pas la profondeur à assurer. Et comme sa complémentarité avec Jules Koundé se passe bien, il n’a pas non plus l’alignement à gérer […] La complémentarité avec son jeune partenaire lui donne confiance. Koundé compense son manque de vivacité. Du coup, il joue plus relâché. C’est toujours mieux que les deux joueurs d’une charnière soient complémentaires. Car quand tu crains que ça parte derrière, tu appréhendes ton jeu, ton placement différemment ». 

     

    Sud Ouest