Philippe Fargeon a donné son avis sur la motivation que doit avoir l’ensemble de l’équipe sur les “petits” matches de championnat, chose qu’ils ont sur les matches de gala. « C’est une question de mentalité, ça se travaille au quotidien. C’est se dire que ce n’est pas parce qu’on joue contre Cavani, Mbappé ou Thiago Silva… Il n’y a rien de plus beau qu’une victoire quand on fait du sport de haut niveau. Elle est très belle contre Paris, mais quand on va gagner contre une équipe mal classée, on a l’impression d’avoir fait le travail. C’est ce qui a manqué, cette envie de faire le job. Vous avez un certain nombre de joueurs dans la mentalité qui ne veulent pas perdre, ce sont des meneurs d’hommes. Peut-être qu’on n’a pas eu ça à un moment donné… Quelqu’un qui puisse bouger cette équipe au moment où on la sentait moins bien. C’est une question de mentalité. Nous, c’était le public à l’époque qui était différent. Sur les grands matches, on sentait la pression et cette pression était la plus importante. Le plus dur, ce n’est pas de bien jouer quand on a la pression sur les grands matches, c’est quand on se retrouve dans des matches où on a l’impression qu’on va faire un match amical de début de saison. Ça, il n’y a rien de plus dramatique parce qu’on n’est pas concentré, on n’a pas envie de se battre. C’est cette impression qu’il faut gérer. En tout cas il faut qu’on se dise que trois points contre Paris, valent exactement la même chose que trois points à la maison contre Troyes. C’est ce qu’on n’a peut-être pas compris toute l’année ».

 

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