Younousse Sankharé a fait quelques sorties dans la presse afin de faire une mise au point sur son ressenti et sa situation, il y a quelques jours. Le milieu de terrain des Girondins de Bordeaux est revenu sur ce choix de communication.

« J’écoutais tout ce qui se disait… Ce qui me dérangeait, c’est qu’on parlait beaucoup, mais on ne me demandait pas mon avis. Le plus important c’est qu’on donne la parole au joueur, qu’il puisse donner son avis… J’étais un peu surpris de tout ce qui se passait. Je le dis et le répète, j’ai beaucoup d’affection pour Jocelyn Gourvennec, c’est quelqu’un que j’aime énormément. Mais si on prend tous les joueurs dans le vestiaire, que l’on dit ‘toi tu es venu avec Sagnol, toi avec untel, untel’, pourquoi à moi, on me fait ce procès-là ? Je ne comprends pas. A un moment donné, il faut se recentrer sur le football. Il y a eu du changement, je ne vois pas pourquoi je serais hors du changement, je ne comprends pas… Je fais partie du club, j’ai un long contrat, j’aspirer à pouvoir évoluer et jouer, et je ne vois pas pourquoi des fois on me met de côté… […] Le départ de Jocelyn Gourvennec m’a touché, oui, mais en termes de performances, sincèrement, l’équipe n’était pas performante. Donc, forcément, si l’équipe n’est pas performante, il faut faire des choix. Les choix ont été fait, après est-ce c’était les bons ou pas, ce n’est pas à moi de répondre. En tout cas, j’ai fait partie des choix qui faisaient en sorte qu’on ne comptait pas sur moi à ce moment-là. J’ai continué à travailler, à faire ce que je sais faire, et au fur et à mesure du temps je reviens tout doucement. J’ai laissé les gens parler, comme d‘habitude, et j’ai fait mon travail ».

 

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