François Kamano : “Aucun compétiteur n’apprécie se retrouver sur le banc. Mais quand il n’y a pas de résultat, c’est logique”

    François Kamano

    Buteur lors du dernier match face à Montpellier, François Kamano est de nouveau décisif en marquant 3 buts lors des deux derniers matches. L’attaquant bordelais revient sur ces buts qui lui font “Énormément de bien. J’ai connu une période un peu compliquée juste avant. Cela renforce ma confiance. Il faut que je joue libéré pour réussir ce type de geste et non pas me poser de question. Je dois jouer en première intention. Et ma première intention, c’était le contrôle et l’enchaînement”. 

    Le jeune attaquant s’exprime sur ce qui serait à l’origine de son manque d’efficacité. “C’est un peu de tout. Mon jeu était de rentrer à l’intérieur. Mais on me demandait de faire des choses. Ce n’est pas moi qui décidais de ce que je faisais. Parfois, je partais pour centrer et je me retrouvais bloqué. À chaque fois, cela me revenait en tête et dans la prise de décision, tout ça me gênait. Maintenant je commence à prendre confiance, à gagner en expérience”. Un manque d’efficacité qui lui a valu une période sur le banc. Un moment compliqué pour lui. “Aucun compétiteur n’apprécie se retrouver sur le banc. Mais quand il n’y a pas de résultat, c’est logique. C’était la première fois que cela m’arrivait, ce n’était pas évident. J’ai essayé de faire le dos rond, en me disant qu’il fallait que je continue à travailler, que je sois patient. Je n’avais pas assez de temps de jeu mais je ne devais pas me laisser aller. Je savais qu’avec les efforts que je faisais, cela allait payer, il fallait saisir ma chance le moment venu”. 

    Enfin il évoque le match face à Paris et les clés de ce match. “C’est une question de mentalité. On reste sur deux victoires en deux matches, on peut continuer la série. Ce n’est pas évident de gagner mais Bastia l’a fait, parce qu’il y a cru jusqu’au bout. Il ne faut pas partir battu. Il faut être solide d’entrée de jeu et essayer de marquer le plus vite possible. Les Parisiens, ce sont des êtres humains, ils peuvent être dans un mauvais jour…”.

     

    Sud Ouest