Benoit Costil : “Là je suis parti en vrille dans ma tête, j’ai sorti un vrai poing en direction du banc de touche”

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    Benoit Costil, le gardien de but des Girondins de Bordeaux, a tenté d’expliquer ce qu’un gardien pouvait ressentir après un bel arrêt ou une belle claquette. Le portier donna également un exemple au début de sa carrière, même si aujourd’hui il extériorise moins.

    « C’est après que vous y pensez, vous vous dites ‘putain, c’est beau ce que je viens de faire, quand même’. J’ai le temps de me dire ‘putain, c’était un bel arrêt’. Mais après il y a parfois un corner, et vous ne pouvez pas gâcher ça par une mauvaise sortie ou une mauvaise appréciation […] J’essaye de me contenir mais ça m’est arrivé de… Après un arrêt, vous la touchez ‘bout de doigts’, vous la mettez au-dessus de la barre : ‘yes !’. Et ce n’est pas pour dire aux gens ‘regardez, c’est moi qui l’ai arrêté !’. Ce n’est pas ça, mais ça vous donne un coup de boost. Ça m’est arrivé contre Caen. Je me fais virer de Caen, et je n’ai jamais rien dit, jamais parlé… Rien. Je signe à Rennes, et je reçois Caen et il y a un pénalty de Mbaye Niang. Et je la sors ! Et là je suis parti en vrille dans ma tête (rires). J’ai sorti un vrai poing en direction du banc de touche, parce qu’au-dessus du banc de touche il y avait les dirigeants de Caen. Je lève un vrai poing de rage, terrible (rires). Quand je le regarde aujourd’hui, je me dis ‘qu’est-ce que t’es con’ (rires). Mais c’est comme ça, ce n’est pas réfléchi, on est dans l’action et on ne réfléchit pas. Et tant mieux ! ».

     

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    Retranscription Girondins4Ever

     

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