Denis Troch : “On n’est pas des sauveurs. On apporte juste des outils pour retrouver plaisir et envie”

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    Stéphane Martin a confirmé récemment que l’étude de faire intervenir un coach mental pour travailler sur cet aspect fait défaut dans le groupe et qui les fait plonger au cours d’un match suivant les situations. Denis Troch, ancien entraineur s’est spécialisé dans ce domaine et évoque le recours à des personnes spécialisées dans le coaching mental. Une venue qui doit être désirée aussi par l’entraineur en place car “il doit rester maître de son vestiaire peu importe la situation”. Le coach mental ne doit pas faire partie du staff ! Il faut être totalement libre. On ne doit pas baigner dans le club sinon on n’est pas juste et précis. Suivant les situations, le club peut décider de le faire intervenir plusieurs fois par mois ou sur quelques semaines comme par exemple en fin de saison pour préparer une opération maintien.

    Il détaille son approche du groupe et sa manière de travailler avec les joueurs. “Je ne parle jamais directement avec eux. Je passe toujours par le coach. Après avec son feu vert, je prends la température auprès des joueurs en travaillant en petit groupe. Ensuite, ils peuvent aussi venir me voir de façon individuelle”. Lorsqu’il arrive dans un club, il fait passer un message très important pour que son action puisse fonctionner. “Mon premier message quand j’arrive dans un club est : ‘Il faut un alignement entre la direction, l’entraîneur et les joueurs ! Tout le monde doit aller vers le même objectif. Il faut créer une envie commune. C’est primordial’. Il doit aussi y avoir une prise de conscience collective et individuelle de la situation et surtout, on ne juge pas”. Malgré tout sa simple intervention ne peut suffire à régler des situations. “Ce qu’il faut comprendre c’est qu’on n’est pas des sauveurs. On apporte juste des outils pour retrouver plaisir et envie”.

     

    20 Minutes