Laurent Brun a insisté sur le manque de caractère des joueurs des Girondins de Bordeaux, conduisant ainsi à la série de mauvais résultats. « On sent Gustavo Poyet enclin à trouver des solutions, mais Jocelyn Gourvennec aussi, et même les autres aussi avant, on peut remonter quelques années en arrière. Peut-être que c’est un problème générationnel, même s’il y a toujours des exceptions. Jules Koundé est peut-être l’exception. J’ai le sentiment qu’on ne fonctionne plus pareil aujourd’hui, que de piquer dans l’orgueil, l’amour propre, ça ne fonctionne plus. J’ai le sentiment qu’on a des joueurs qui sont de plus en plus formatés à ce niveau-là, avec moins de capacités à affirmer une personnalité sur le terrain. Ou dans la parole aussi… Un des derniers, c’est peut-être Michel Pavon, aux Girondins… Ce n’est pas forcément mal, c’est comme ça. Mais je trouve que c’est dommage. Est-ce que c’est une question de timidité, de laxisme ?! Mais il faut se battre. On a le droit de ne pas être bon, mais on n’a pas le droit de ne pas se battre. Personne n’a d’explications […] Dès que le coach est arrivé, il a dit qu’il y avait beaucoup de qualité et d’implication à l’entrainement. Et à demi-mot il disait qu’il ne comprenait pas pourquoi on ne pouvait pas reproduire ça en match. Est-ce qu’il y a une anesthésie due à la peur de mal faire ? Cela fait un moment que ça dure aux Girondins. Mais c’est là que tu fais mal… Il faut peut-être une intervention, un accompagnement (psychologique) pour redonner confiance aux joueurs ».

Marius Trésor est d’accord et ajoute. « Cette équipe manque de caractère, et que ce soit le plus jeune, Jules Koundé, qui trouve anormal que l’équipe, dès qu’elle prend un but, qu’il n’y ait plus personne… Ça manque de caractère. Il faut trouver les ressources. A chaque fois qu’on a encaissé un but, on a perdu, ce n’est pas normal ».

 

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