Lawrence Leenhardt : “Le mettre capitaine c’est aussi un signe par rapport à l’extérieur, mais c’est aussi pour l’impliquer dans le collectif”

    Malcom

     

    Lawrence Leenhardt est revenu sur cette fameuse prise de conscience, une nouvelle fois évoquée lors de cette trêve et durant chaque mauvaise passe d’un club. Sauf que cela commence à être récurrent chez les Girondins« C’est l’énième, comme l’énième joker. C’est bien le signe qu’une prise de conscience doit être assimilé à une régularité dans les performances. Manifestement, cela ne marche pas. Je crois qu’il faut être réaliste et oublier ces prises de conscience et ces discours, et faire le job ! Et jusqu’à la fin. Soit en considérant chacun des joueurs par ses propres intérêts, pour la saison prochaine. Soit en considérant que personne n’est au niveau et qu’il faut aller au bout. Maintenant, cela suffit […] Les décisions, le regard d’un groupe, savoir comment le retoucher, tout cela se fait maintenant. Aussi toute la saison, mais nous sommes dans le « money-time » du recrutement. Pas sportivement,mais c’est maintenant que l’on se décide. C’est aussi le cas pour le staff. L’examen de passage lorsque l’on arrive comme ça en pompier en janvier, il est sur ces premiers mois. Tout le monde doit avoir à cœur de se montrer et de remonter le niveau de l’équipe, les prestations, et le classement ».

    Lors de la conférence de presse de cette semaine, Gustavo Poyet a désigné ses trois capitaines pour la fin de la saison, qui sont Benoit Costil en premier, puis Paul Baysse et Malcom. La consultante a réagi à cela, en se focalisant sur le troisième d’entre eux. « Pour Malcom, Poyet veut le responsabiliser et l’impliquer dans le collectif. C’est vrai que l’on parlait des intérêts personnels, car on peut penser qu’il va partir à 90 %. Mais lui d’abord il doit être meilleur sur le terrain pour continuer de susciter de l’envie auprès de gros clubs étrangers. On est plus à dire que Malcom va partir, point. Ce que Bordeaux vise, ce que Malcom vise, ce sont des gros clubs européens. Au niveau de ses performances, c’était moins bien. Quand on parlait de roue libre, ça peut aussi le concerner. On sait qu’il a été marqué, on l’a vu sur le terrain, par le fait de ne pas partir en janvier puisque lui-même a reconnu qu’il pensait partir. Quand on va au-delà, c’est que dans sa tête, il était parti. On le sait, on l’a vu avec Diego Rolan, c’est difficile de se remobiliser, de ré-impliquer, de ne pas avoir la tête ailleurs, et d’avoir une pression négative. Le mettre capitaine c’est aussi un signe par rapport à l’extérieur, mais c’est aussi pour l’impliquer dans le collectif. Lui montrer à lui aussi, que malgré le fait qu’il a parfois fait la décision tout seul, qu’il a plutôt intérêt à être important dans le groupe pour que les joueurs jouent pour lui aussi […] C’est un rôle aussi induit dans le comportement. Dans son jeu, Malcom a eu récemment des problèmes avec les arbitres. Il est aussi très souvent victime de fautes. Et quelque part, être l’interlocuteur de l’arbitre, cela oblige à être moins énervé, se contenir, et à mieux gérer ses émotions et tout ce qu’il peut arriver comme fait de jeu ».

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever