Ce qui revient souvent, depuis maintenant plusieurs années, c’est un problème mental de nos joueurs. Comment réussir une première partie de saison pour sombrer ensuite ? Ou l’inverse ?  Est-ce que cela provient d’un manque de leaders comme c’est également souvent évoqué ? Gustavo Poyet a, assez longuement, répondu sur le sujet lors de la conférence de presse.

 

« Il y a beaucoup de choses dont on parle pour l’équipe mais quand tu arrives au match, la préparation est individuelle aussi. C’est toi, dans quelles circonstances tu arrives au match, comment tu commences les 5-10 premières minutes, si tu es bien… Parfois, tu perds ton premier ballon et tu te dis que ça va être dur 90 minutes comme ça… Alors, il faut jouer intelligemment, jouer plus facile, que tu donnes des espaces pour jouer plus facilement… Il y a beaucoup de choses qu’il faut travailler individuellement. Il y a eu beaucoup de choses en première mi-temps contre Angers qui n’étaient pas là. Au basket, tu as les ‘temps morts’, tu as une minute ou deux pour parler quand ça ne marche pas. Dans le football, tu n’as pas ça… C’est aux joueurs de prendre des décisions, comme de revenir tous ensemble derrière, ou de jouer plus direct devant. Moi, je peux donner des informations, mais pour donner aux onze joueurs… […] Un manque de leaders ? De joueurs qui me connaissent bien aussi. Je pense que Paul (Baysse) peut le faire. Même si Jaro (Plasil) peut être un leader dans le jeu, je ne sais pas dans le caractère. Quand on parle de la partie mentale, être un leader, c’est la première chose qui arrive en tête, non ? Avant, c’était facile de regarder l’équipe et de désigner les leaders, là maintenant quand tu regardes, euhh… Et il y en a même qui doivent se dire aujourd’hui ‘ce n’est pas bien d’être un leader, un mec qui va prendre les responsabilités’. C’est lui le problème parce que c’est toujours lui qui parle, qui demande, qui n’est pas le copain… ».

 

GirondinsTV

Retranscription Girondins4Ever